Sources photos ci-dessus : https://fr.wikipedia.org/, https://www.bibert.fr/
Jean LE COROLER (1729-....?)
Il semble qu'au milieu du 18ème siècle, plusieurs kergristois quittèrent leur Basse Bretagne natale pour s'exiler au Québec avant la conquête anglaise de 1760. Ainsi, retrouve t'on la trace en 1749 au Québec de Jean LE COROLER (COROLAIRE) qui traverse également l'atlantique après s'être engagé comme tambour des troupes de la Marine dans la Compagnie des canonniers bombardiers de Québec qui, cette même année, avait beaucoup enrôlé en Bretagne sur ordre du Roi.
Né le 12 mars 1729 au lieu-dit "Le Bois" en Kergrist-Moëlou (peut-être le village actuel du "Coat" aujourd'hui abandonné), Jean LE COROLER est le fils de Christophe LE COROLER et de Marie LE DORNER. Il est l'aîné d'une famille qui dut compter 6 enfants (4 garçons et 2 filles).
Quelques mois après avoir poser les pieds en Nouvelle France, Jean Le COROLER est emprisonné pour duel. A la fin d'une journée du mois de janvier 1751, Jean quitte la caserne pour prendre un verre au Cabaret Laforme, l'une des nombreuses tavernes de la Ville de Québec. D'après la version des faits de Le COROLER, trois soldats le tabassent dès sa sortie de la caserne. Arrivé au cabaret, un dénommé LE COFFRE le provoque. Selon la version d'autres témoins (Bertrand, Saint-Antoine, Martin et Le Parizien), Le COROLER, saoul aurait provoqué Saint-Antoine, capitaine de la compagnie, puis s'en serait finalement pris à LE COFFRE.
Toujours est-il qu'ils quittent la taverne par la Porte Saint-Jean pour se battre. Le petit Jean réclame alors aux gens présents une épée pour affronter LE COFFRE. Les soldats étant surtout armés de hachettes pour mieux affronter la forêt, c'est à la baïonnette que vont se battre les deux hommes.
La version la plus plausible est sans doute celle de LE COROLER. En effet, s'il avait vraiment été le provocateur dans cette affaire, il aurait été condamné à une peine beaucoup plus lourde, les protagonistes de duels étant normalement passibles de l'échafaud ! Le procurateur du Roi l'aura sûrement cru.
Relâché assez vite de sa geôle, il sera nommé exécuteur public, autrement dit bourreau, dans la Basse Ville de Québec.
Il épouse le 19 août 1751 à Québec (Notre Dame) une condamnée à mort, Françoise LAURENT, qui fréquenta les prisons royales de Québec à la même période que lui. On ne retrouve plus aucune trace du couple au Canada après 1753.
Plusieurs explications plausibles à cette disparition : qu'ils soient retournés en France clandestinement, qu'il soit mort avec sa femme (les registres de l'Hôtel-Dieu de Québec font état de leur hospitalisation en 1752) ou encore qu'ils se soient sauvés dans les colonies anglaises tout comme le bourreau de la colonie en 1711.
Sources texte ci-dessus :
Martin Harvey Jonquière, Québec el_ness@hotmail.com
Site http://www.fichierorigine.com/detail.php?numero=241011
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François LE GUERNE (ou LEGUERNE) voit le jour le 5 janvier 1725 à Kergrist-Moëlou. C'est parents étaient Yves LE GUERNE et Louise LE CAER. Formé au Séminaire du Saint-Esprit à Paris, il entre ensuite au séminaire des Missions étrangères, puis arrive à Québec au début de l'été de 1750...
Jean LE COROLER :
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