Calvaire (fin 16ème siècle)
Le calvaire, classé MH en 1921, situé au centre du placître de l'église, seul des Côtes d'Armor à avoir cette importance, fut construit en 1578 par le maître d'oeuvre Guillaume Jézéquel à la demande, dit la légende, du Baron de Pont-l'Abbé dont la fille Léna, mourante, guérit après un pèlerinage de son père en l'Église de Moëlou.
Sur sa base octogonale, il rassemblait à l'origine une centaine de personnages en granite de Kersanton représentant saints, anges cavaliers et démons. En 1793, il fut en grande partie détruit. Certaines statuts furent décapitées, d'autres disparurent. Il fut reconstruit à la hâte et les personnages replacés sans ordre.
"On voit dans le cimetière, qu'entoure une ceinture d'ifs énormes et sans doute contemporains de la fondation de l'église , des débris mutilés d'une grande quantité de statues qui étaient groupées autrefois autour du calvaire" (Géographie des Côtes-du-Nord - Gaultier du Mottay - 1862).
Véritable "bande dessinée" sur la vie du Christ, les calvaires étaient utilisés par les prêtres de la paroisse pour l'instruction religieuse de leurs ouailles.
On peut ainsi reconnaître sur le calvaire de Kergrist-Moëlou différentes scènes comme l'annonciation, la nativité, la visite des mages, la fuite en Égypte, Jésus et les docteurs, l'arrestation du Christ, la montée au calvaire, le portement de la croix, la crucifixion, la mise au tombeau, la résurrection du Christ,...etc...
Le calvaire de Kergrist-Moëlou fut restauré et remanié à deux reprises en 1896 et en 1922 pour lui redonner sa forme originelle. La croix, qui dominait le calvaire avant son remaniement, fut transférée dans le nouveau cimetière ainsi que le portail monumental qui ouvrait sur le placître de l'église .
Eglise (16ème siècle) :
Le début de la construction de l'Église Notre Dame de Bon Secours, classée MH en 1921, décidée par les Barons de Rostrenen et conduite par Pierre et Guillaume Jézéquel, remonte au mois de juillet de l'année 1550 et ne s'acheva qu'en 1554, année au cours de laquelle fut engagée la construction du clocher haut de 40 mètres...
Le calvaire (16ème siècle) :
Le calvaire, classé MH en 1921, situé au centre du placître de l'église, seul des Côtes d'Armor à avoir cette importance, fut construit en 1578 par le maître d'oeuvre Guillaume Jézéquel à la demande, dit la légende, du Baron de Pont-l'Abbé dont la fille Léna, mourante, guérit après un pèlerinage de son père en l'Église de Moëlou...
L'ossuaire (16ème siècle) :
Les ossuaires ajourés comme celui de Kergrist-Moëlou (classé MH en 1921) à arcades trilobées ou encore de Lanrivain, autre commune du Centre Ouest Bretagne toute proche, avaient pour but d'exposer aux yeux de tous les ossements des défunts exhumés pour laisser la place aux nouvelles générations...
Les ifs du placître (vers 1500) :
Symbole d'éternité, les ifs (taxus baccata) étaient plantés rituellement au début du mois de décembre. Considéré comme une espèce vénéneuse (feuilles, fruits, graines), l'if était consacré par les Anciens aux divinités et à la mort. C'est pourquoi il était souvent planté autour des cimetières comme à Kergrist-Moëlou...
Koz Illis Moëlou (16ème siècle) :
Ancien chef-lieu de la paroisse de Moëlou avant le transfert de celui-ci en 1483 à son emplacement actuel, ce gros village fut rebaptisé Saint-Lubin du nom d'un moine devenu prêtre puis évêque de Chartres de 544 à 557...
Chapelle de l'Isle (15ème siècle) :
L'enclos de l'Isle comprend, outre la chapelle, un calvaire et une fontaine. Son édification initiale remonte à la fin du 14ème siècle comme l'attestent plusieurs éléments d'architecture visiblement très anciens...